Maville.com  par  Ouest-France

Manifestation à Paris contre les violences policières

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Cent trente personnes, selon un comptage d'un journaliste de l'AFP ont manifesté samedi à Paris pour dénoncer "les brutalités policières", à l'occasion de la seconde édition de la "commémoration nationale des victimes de la police".

A l'appel du Collectif "Vies volées" qui regroupe les comités Justice et Vérité créés derrière chaque victime d'une interpellation policière, le cortège s'est ébranlé vers 15H00 de la place de l'Opéra, dans le deuxième arrondissement derrière une banderole proclamant : "Police assassin, justice complice", pour se diriger vers la Fontaines des Innocents dans le premier arrondissement.

Les manifestants brandissaient des pancartes proclamant entre autres: "Non aux violences policières" ou "Halte à la répression policière". De nombreux slogans hostiles à la police ou exigeant la justice pour les disparus ont été scandés tout au long du parcours.

"Entre 450 et 500 personnes ont été tuées par la police depuis l'abolition de la peine de mort, chaque année c'est une quinzaine de personnes qui sont tuées par la police", a dénoncé la présidente du collectif "Vies volées" Ramata Dieng, dont le frère Lamine Dieng est mort à la suite d'une intervention de la police.

"Ce n'est pas juste, pourquoi la justice, malgré les preuves, malgré les témoignages? est-elle si laxiste avec ces policiers ?", s'est-elle interrogée.

"Plusieurs jeunes et moins jeunes sont victimes de ces techniques de pliage qui tuent (la personne interpellée est pliée en deux, la tête sur les genoux), qui sont interdites en Europe (mais) en France on a l'impression que la police a un permis de tuer", a fustigé la sénatrice Alima Boumédienne-Thierry (EELV), estimant "important de dénoncer et de condamner les violences insitutionnelles en particulier les violences policières".

"La police est là pour protéger les citoyens, non pour les assassiner, il y a des tribunaux pour juger des gens, ce n'est pas à la police de rendre justice", a plaidé Abdel Gmili, venu de Bourg-en-Bresse où son frère El Mahjoub est mort après un contrôle policier.

 
AFP  

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